VALAT  de  LAGARAUD       

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La Tinette de la Noria

Il y a  2 ou 3 ans, quelques militants de la gastronomie, des pâtissiers, imaginèrent la promotion de la « tinette » de Bagnols. En référence aux armoiries de la ville, probablement.

Déjà, constatons que l’image de la ville est brouillée : selon les uns, le blason représente des ruches ; selon d’autres, des récipients à vendange. Pour quelques autres, du Midi, la tinette est le réceptacle des matières fécales. Là où, dans les matins froids ou déjà tièdes, on allait vider son pot de chambre.

On ne s’étonnera pas que les Bagnolais n’aient aucun lien en commun, aucune référence commune, pas de tradition à partager. Encore une fois, on ne sait pas s’ils sont pour ou contre le roi , M. Romanille[1] ! Ils semblent ne pas avoir de mémoire !

C’est dans ce cadre là, que le maire de Bagnols a tracé les contours du P.L.U. , et du futur Bagnols. C’est à dire un cadre complètement informe.

Comme il s’est attaqué, plus qu’attelé, à la prétendue rénovation du Bagnols ancien, puis au massacre de Bourg –Neuf, il continue à s’attaquer au Valat de Lagaraud, à Bourdilhan, etc….

Ici, dans le Valat, quelques hectares vierges : 2 à 3 hectares. Au premier abord, pas de destruction. Il laisse construire sans vergogne, avec l’aval de la Préfecture, tout au moins de ses fonctionnaires petits ou grands.

Nous avons suffisamment signalé combien le réseau pluvial est inadapté. Maintenant, des habitants s’émeuvent régulièrement du dysfonctionnement des égouts. Tout ça n’émeut ni le maire ni son directeur des services techniques.

Heureusement, M. l’adjoint aux travaux veille : « J’ai le maire à dîner, ce soir. Je lui en parlerai ».  Comme si une question aussi grave se discute entre la poire et le fromage !

En voilà deux que les prétendus gaullistes de l’U.M.P. pourront remercier.

On pensait que le Préfet, rempart de la République,  serait attentif à nos doléances. Notre association de quartier, ainsi que le C.B.Q.R., n’ont obtenu qu’une réponse lapidaire : « pas d’observation particulière de notre part ». Ah ! le  « copié –collé » des logiciels de traitement de texte s’est rapidement substitué à l’étude approfondie et à la réponse circonstanciée aux doléances des administrés.

Allons-nous être obligés de manifester devant la Préfecture pour que nous soyons assurés que le Préfet lit réellement nos courriers ?

Telle sont les questions que se posent quelques habitants de Lagaraud. Pas tous.

Seulement, les habitants qui seront obligés d’utiliser leur pot de chambre. Et une improbable tinette parce que le réseau d’égout est régulièrement défaillant.

Et ceux qui seront encore plus inondés.

Que les autres ne se croient pas indemnes ! Ils seront mangés à la même sauce du résultat à court terme et de l’inculture.

René et Christian, et les autres, sont contents : il sont  « zélus ».  « Après moi, le déluge… » : doivent-il se dire.

J-L Clermond