A l'occasion du conseil municipal du
19/09/05, les habitants du Valat de Lagaraud avaient été invités à être
présents pour manifester leur désapprobation de la politique
d'urbanisme. Ils étaient peu nombreux à avoir répondu: 1 adhérent et 2
membres du Bureau.
Pourtant, un certain nombre sont exposés au risques
d'inondation; d'autres subissent des troubles du fait d'un réseau
d'égouts défaillant. Il reste beaucoup à faire pour que le chemin de
Lagaraud soit vraiment adapté aux usages actuels: piétons, cyclistes,
véhicules. Il reste à faire du point de vue de l'accueil des groupes de
jeunes qui n'ont pas de réels lieux de rencontres.
La crédibilité de l'association en est affectée. Le courage et
la combativité des militants également.
On souhaiterait recevoir des critiques, des observations afin
de mieux répondre aux attentes des habitants. Nous n'en entendons
jamais.
De quel côté faut-il chercher ce désintérêt pour la chose
publique?
Comment comprendre que 500 bulletins qu'il a fallu
imaginer, rédiger, distribuer
n' aient pas plus d'impact.
Même si c'est le lot des mouvements associatifs, on ne comprend
pas. Car les habitants étaient beaucoup plus en verve, pendant la
campagne municipale de mars 2001, alors qu'un projet de 60 logements
allait être réalisé. Ils étaient très motivés lors de la constitution de
l'association le 17 mai 2001.
A partir de ce constat, quelle doit être l'attitude des
militants: Continuer le combat, adopter une attitude de repli, ou
dissoudre l'association?
1) Continuer le combat supposerait que les ressources soient
plus importantes et régulières.
2) Adopter une attitude de repli: ne plus éditer de bulletin,
ne plus solliciter de cotisations,attendre le bon moment. Mais alors,
nous serons partagés entre l'écoeurement et l'attrait de peser sur
les décisions municipales qui ne manqueront pas d'influer sur notre vie
quotidienne...
3) Dissoudre l'association: ce serait se priver d'un moyen
d'information lorsque la période sera plus favorable et que nous
essaierons de faire payer la facture de l'impéritie.
Nous allons donc probablement continuer mais sans beaucoup
militer, sans grande conviction. Juste par intérêt pour la chose
publique.